Un épais brouillard de pollution s’est abattu sur la ville de New Delhi, en Inde, ce dimanche 3 novembre. Les 20 millions d’habitants de la capitale se sont réveillés avec ce vaste brouillard irrespirable et un manque de visibilité accrue; une intense pollution d’air provoquée chaque année, dans ce pays, par la circulation automobile, les rejets industriels ou la fumée des brûlis agricoles des régions voisines…
Faute de visibilité, de nombreuses compagnies aériennes ont été obligées d’annuler leurs vols ou de les dérouter vers d’autres aéroports.
Les concentrations de particules fines ont atteint des niveaux insupportables, en raison notamment de légères précipitations samedi soir, selon l’agence indienne surveillant la qualité de l’air (Safar). Bon nombre d’habitants se plaignaient de problèmes à la gorge et aux yeux et certains tentaient de se protéger avec des masques.
L’Organisation mondiale pour la santé (OMS) recommande de ne pas dépasser 25 microgrammes de particules fines PM2,5 par mètre cube d’air en moyenne journalière, alors qu’une concentration de 810 microgrammes par mètre cube d’air, soit un taux plus de trente-deux fois supérieur aux recommandations, a été enregistrée par l’Ambassade des Etats Unis dans la capitale.