Après avoir achevé le cycle électoral (d’abord un référendum, puis des élections présidentielles et ensuite parlementaires), le Kazakhstan s’achemine vers un statut d’État mature et durable.
Au cours des 13 mois qui ont suivi les événements de janvier 2022, le système politique la République du Kazakhstan connu trois campagnes électorales : un référendum, des élections présidentielles et le renouvellement de la Chambre haute du Parlement. La quatrième campagne – élections anticipées à la Chambre basse du Parlement – devrait être l’étape finale de la formation d’un contexte historique fondamentalement nouveau pour le Kazakhstan, avec un système politique plus développé et un pluralisme d’opinion. Le Kazakhstan a besoin d’élections législatives anticipées à tous les niveaux afin d’apporter de nouveaux visages et des idées nouvelles en politique, de diversifier la composition des principales institutions de l’État et de rendre celui-ci plus inclusif et plus représentatif.
Entre-temps, les élections anticipées à tous les niveaux après le début des réformes sont la preuve de l’honnêteté politique des autorités kazakhes à l’égard des habitants du pays.
Dans le contexte du nouveau cadre juridique et de la nouvelle Constitution, les autorités kazakhes font preuve d’honnêteté et d’ouverture à l’égard des citoyens en leur donnant la possibilité, par des élections, en avance sur le calendrier, d’exprimer à nouveau leur opinion et leur position sur les changements en cours dans le pays et sur la composition des fonctionnaires des principales institutions de l’État, la qualité de leur travail et l’efficacité des décisions prises. Le paysage politique a changé – l’opinion des citoyens peut aussi avoir évolué. C’est pourquoi on leur donne la possibilité de s’exprimer plus tôt, sans attendre la fin de la législature actuelle.
Seules de nouvelles élections législatives permettront de modifier qualitativement le paysage des partis au Kazakhstan et de le rendre plus compétitif.
Les prochaines élections devraient permettre au Kazakhstan de développer un système multipartite plus compétitif, ce qui est nécessaire au développement d’une démocratie forte et stable représentant les intérêts des différents groupes de la société. La modification du paysage électoral et l’augmentation du nombre de partis politiques permettront de disposer d’un parlement plus représentatif et plus diversifié. Cela contribuera à son tour à améliorer la qualité de la gouvernance et des politiques publiques du Kazakhstan.
Avec des élections législatives anticipées et des amendements constitutionnels, le Kazakhstan lance le processus d’établissement de traditions politiques civilisées.
Les prochaines élections devraient apporter à la Chambre basse du Parlement de nouveaux visages et de nouvelles idées. En renouvelant la composition de l’ensemble de l’élite politique par le biais d’élections, en la rendant plus diversifiée et en rendant l’environnement lui-même hautement compétitif, le Kazakhstan devrait commencer à établir une nouvelle pratique politique pour le pays – le transfert régulier du pouvoir (par le biais d’élections légitimes et compétitives, sans aucun transit ni hérédité), qui est une caractéristique inhérente à tous les régimes démocratiques.
Un trait distinctif de ces élections au Kazakhstan est le grand nombre de candidats indépendants. C’est une preuve évidente de la démocratisation de la société.
Les élections anticipées devraient permettre l’arrivée de personnalités plus indépendantes dans la vie politique du Kazakhstan. Le système électoral, pour la première fois depuis 2004, est revenu à la pratique de l’élection par circonscriptions majoritaires. On trouve déjà sur les listes de candidats de nombreuses personnalités et militants qui n’ont jamais été impliqués dans la politique. Parmi eux, on trouve des personnes qui critiquent ouvertement certaines initiatives du gouvernement actuel, ce qui montre qu’il n’y a aucune barrière à la nomination de personnes différentes, indépendamment de leurs opinions politiques.
Ange